par Emerson Csorba, étudiant du Campus Saint-Jean.
Le Sénat du Canada vient récemment de refuser un projet de loi accepté
par la chambre des communes, le projet de loi C-311, Climate Change
Accountability Act. La décision du Sénat fut condamnée par Jack
Layton, le chef du NPD, qui dit que Harper essaie d'apaiser les
compagnies de pétrole qui contribuent grandement à l'économie
canadienne.
Certes, le vote du Sénat relance l'un des grands débats concernant le
système politique canadien. Toute une panoplie de questions émanent de
cet évènement : le Sénat devrait-il exister et s'il existe, devrait-il
être élu? Pour le moment, les membres du Sénat ne doivent pas baser leurs
décisions sur la volonté des citoyens qu'ils représentent, car c'est
Harper qui les nomme selon sa volonté. Aucune représentation n'existe.
Bien que le vote récent sur le projet de loi C-311 soit ciblé par les
médias, il est important de considérer que le Sénat n'oppose quasiment
jamais les décisions des membres de la Chambre des communes. Or, ce
vote est relativement important, en vertu du fait que C-311 proposait
des buts assez idéalistes pour les régulations sur les gaz à effet de
serre.
L'existence du Sénat est ancrée dans l'histoire du Canada, étant établi
lors de l'implémentation de la loi constitutionnelle de 1867.
Cependant, ce corps ne joue presque aucune fonction conséquente au
Canada; les membres ne contredisent peu souvent les votes de la
Chambre des communes et quand ils le font, ils sont soumis à une
pléthore de critiques. Le gouvernement fédéral, selon moi, devrait
suivre l'initiative des provinces, en abolissant le Sénat. Enfin, ce
changement enlèverait une entité qui n'améliore pas la qualité du
système politique canadien.
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